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il y a 5 ans
Dès que j’arrivais près de la maison, j’entendis les notes d’une mélodie au piano qui s’en échappaient. Je me demandais si c’était une des habitantes qui en jouait. Je secouai la tête, me reprenant ; je ne devais pas avoir d’a priori.
En face, la mer était calme. Cette maison près de la plage était très isolée. Une mère y vivait avec sa fille. Nous avions reçu un appel d’un homme – le plus proche voisin, à plus d’un kilomètre – lançant des allégations étranges, accusant, etc. Le topo habituel. Mais cet homme avait l’air effrayé. Vraiment. On ne pouvait donc pas rien y faire, paraissait-il. Voila pourquoi on m’avait envoyé, juste en vérif'.
L’entrée de la maison se trouvait face à la plage. Je m’avançai, et cherchai une sonnette… en vain. Mal à l’aise, je toquai alors au chambranle de la porte. Une silhouette arriva dans mon champ de vision, à travers la porte-moustiquaire. C’était une jeune fille, la vingtaine, vêtue simplement d’un mini-short rouge et d’un haut rose. Je portai mon attention sur ses yeux pour ne pas regarder ses jambes. Néanmoins, je vis qu’elle portait des tongs.
Les cheveux tombant en deux tresses sur ses épaules fines, elle me sourit et ouvrit la porte. Quand elle se pencha légèrement, mon regard se posa un bref instant sur sa poitrine généreuse, et je vis avec une excitation honteuse qu’elle ne portait pas de soutien-gorge.
— Bonjour.
— Bonjour, police municipale. Un voisin nous a appelé, car il pensait avoir vu des agissements suspects sur votre plage, hier soir. Je suis juste passé vérifier et parler avec vous, rien d’important, nous avons souvent ce genre d’histoires. Votre mère est là ?
— Non, désolé, fit-elle après avoir esquissé un rire, elle est partie faire des courses. Vous pouvez l’attendre, elle ne devrait plus tarder.
Sur quoi elle s’écarta et m’invita à entrer. En marchant devant moi, elle jeta un bref coup d’œil en arrière et croisa mon regard. Je détournai le mien, avant de me rendre compte qu’il s’était posé sur ses fesses qui ondulaient… d’un air assez peu naturel. Et ce mini-short ressemblait plus à un shorty, maintenant que j’y faisais attention. Cette fille n’était vraiment pas pudique.
— Je vous fais un café ?
— Volontiers, merci.
Elle passa derrière un comptoir et ses fesses disparurent de ma vue, heureusement. Mais lorsqu’elle se tourna à nouveau vers moi, elle exposa sa poitrine qu’on devinait facilement, avec ses tétons épais qui transparaissaient à travers son habit. Je tournai la tête.
— C’est sympa ici. Vous vivez bien ?
— Oui, ça va.
Je vis qu’elle gardait son sourire sur les lèvres, tout en s’affairant. Avait-elle remarqué mes coups d’œil ?
— Ce dont vous avez parlé… ce voisin. Il s’agit de monsieur Samatier ?
— Désolé, je ne peux pas le révéler.
— Oui, c’est lui. C’est notre seul voisin, alors f o r c é ment…
Un silence à nouveau plana.
— Comment vous appelez-vous ? demandai-je.
— Silana.
— C’est peu commun comme nom. Alors ? Il se passait quoi, hier, sur la plage ? Fis-je avec un air léger.
Silana eut un petit rire.
— Je me suis disputée avec ma mère, puis je suis sortie et suis restée un moment. Ensuite je suis allée me baigner, comme je le fais parfois, nue sous la lune.
J’avalai ma salive.
— Cela m’aide à me décharger de mes soucis, reprit-elle. Un peu comme si tous mes vêtements étaient un fardeau, vous voyez ?
— Oui… oui, je crois.
— Ce Samatier… Je l’ai déjà surpris à épier, quand je me baignais. Bien sûr pas la nuit, mais en journée, quand je suis en maillot. Hier soir vous-dites ? C’est qu’il devient audacieux le vieux pervers.
Son impudeur me clouait, autant que ce dont elle parlait, sans même une once de colère, ni de reproche envers le fait d’être ainsi lorgnée.
— Et, euh… vous en avez parlé à la police ?
— Non, je ne lui en veux pas. Il est seul, vous savez ? Alors, tant qu’il reste loin de moi…
Je hochai la tête, sans répondre, même si j’étais bouleversé, outré, et choqué.
— Et vous, fit-elle soudainement en se tournant vers moi, monsieur le policier ? Comment vous vous appelez ?
Dans son mouvement, ses seins avaient légèrement rebondi, et attirés mon attention. Mais je relevai les yeux immédiatement, priant pour qu’elle n’ait rien remarqué, ou sinon, qu’elle ne dise rien.
— Moi ? Je suis…
— … un reluqueur de seins, m’interrompit-elle.
— Hein ? Je…
Je me sentais rougir. Elle éclata de rire, puis se retourna vers son plan de travail.
— Et de fesses, aussi ?
— Hé ! Je… Non mais…
— Rho, allez, monsieur l’officier, renchérit-elle d’un ton caricatural.
À nouveau, elle se tourna vers moi. Puis, d’un geste souple, elle mit ses mais derrière elle et se hissa sur le plan de travail.
— Je vous ai bien vu, depuis que j’ai ouvert la porte.
Se penchant sur le côté, elle s’appuya de sa main droite contre le bord qui faisait angle, et leva les jambes. Puis, de son autre main, en équilibre, elle tira sur son col, ce qui découvrit encore plus sa poitrine entre ses seins, s’arrêtant juste avant le mamelon du sein gauche.
— Je vous en prie, mademoiselle, je…
Je me détournai. Mes paroles étaient confuses, stupides, je m’en rendais compte. Stéréotypées. Je l’entendis sauter sur le sol, et se rapprocher rapidement de moi.
— Rhabillez-vous, maintenant, sinon je…
Mais son corps alors se colla à mon dos, et je sentis, en même temps que son ventre qui épousait la forme de mes fesses, ses seins qui se pressaient contre mon dos. Ses mains se plaquèrent contre mon uniforme, au niveau de mon ventre.
— Arrêtez ! Criai-je en me dégageant. Je ne vais pas…
Je me retournai, tout en parlant, mais fus interrompu par son regard. Il était différent, et d’un coup, je fus incapable de penser rationnellement. Elle souriait, et me regardait si intensément.
— Vous savez, ma mère en a encore pour un bon moment, et puis la route jusqu’ici est longue…
Elle s’avança vers moi. Je reculai. Elle marchait, les bras ballant, mettant une jambe devant l’autre en avançant son buste. Mon regard se posa à nouveau sur sa poitrine volontaire et imposante.
Reculant toujours plus, incapable désormais de faire cesser mes yeux de faire la navette entre les seins de la jeune fille et ses propres yeux, je me sentis buter contre un meuble bas, et mon poids m’entraîna en arrière. Mon corps tomba lourdement dans un fauteuil, et l’image de Silana apparut, me surplombant. Cette folle avait tout... Un morceau de peau apparaissait entre son haut et sa culotte. Un morceau… qui grandit, peu à peu, son ventre se découvrit. Sa peau, sa nudité… Silana retira entièrement son débardeur, et je vis ses seins nus, pointus et imposants. Alors elle leva une jambe, puis l’autre. J’étais incapable de tout mouvement, alors même que mon esprit était en détresse. J’ouvris la bouche pour balbutier.
— C’est ces seins-là que vous regardiez ? Vous en avez envie ?
Elle monta sur le fauteuil, s’appuyant sur les accoudoirs, passant une jambe d’un côté de ma cuisse, et l’autre de l’autre cuisse. Puis elle s’assit sur mes cuisses. Avachis, mon point de mire était directement braqué entre ses deux seins.
— Vous les désirez si ardemment. Vous voulez les toucher ? Touchez-les.
Les yeux maintenant fixés sur le sein gauche, je secouai la tête ; dernière ligne de défense de ma conscience. Mais Silana me prit une main inerte, et alla la plaquer sur son sein. Ma paume engloba entièrement son galbe. Puis elle l’y laissa, et je la sentis comme collée. Elle prit ensuite mon autre main et fit de même avec l’autre sein. Quelque chose prenait le dessus sur ma raison ; je refermais les doigts légèrement, et sentis dans mon pantalon mon sexe se réveiller par à-coups. Elle était assise tout juste au-dessus. Le sentait-elle ? Quand je levais la tête pour voir dans ses yeux, elle me regardait avec un sourire. Oui. Elle savait.
Ses mains alors se posèrent sur mon torse, et entreprirent de défaire mon uniforme. Petit à petit, je sentis ma nudité révélée par ses doigts, tandis que ses épaules mouvantes faisaient remuer ses seins entre mes mains.
Quand elle eut déboutonné le dernier bouton de ma chemise, elle l’écarta et posa ses mains sur mon torse nu. Elle les fit glisser, de mon ventre jusqu’à ma poitrine, et dans mon cou, puis sur ma nuque. Son corps alors se redressa, et elle se colla contre mon visage, de manière à ce que ses seins viennent tout contre lui. Je sentis leur odeur et leur texture contre mon nez, ma bouche, mes joues et mes yeux. Puis je mis mes mains dans son dos et la tirai à moi tandis que je bougeai mon visage de façon à poser mes lèvres sur ses tétons, l’un après l’autre, les suçotant, les mordillant. J’avais perdu tout contrôle.
Elle se recula alors brusquement, puis descendit du fauteuil. À nouveau, je la vis entièrement, et un soupçon de ma conscience me revint. Peu à peu, je recommençai à me rendre compte de l’endroit où j’étais, de ce qui se passait… mais alors les mains de Silana se précipitèrent sur mon pantalon. En quelques secondes, elle eut défait ma ceinture, et elle tira d’un coup sec sur l’habit. Celui-ci, en glissant sur mes cuisses, emporta avec lui mon caleçon, et mon sexe alors jaillit, en érection. Silana descendit mon pantalon sur mes pieds, puis se mit à genoux. Malgré moi, je m’entendais penser : « oui ! Oui ! Oui ! ». Je n’avais plus aucun contrôle sur mon désir, quand bien même une peur transparaissait de par ma conscience de ce qui allait se passer.
Elle saisit un de ses seins, et le mit au contact de ma verge tendue. Puis elle prit l’autre, et approcha son torse. Elle coinça alors mon pénis entre ses seins, puis maintint ceux-ci serrés en les pressant. Alors, elle engagea un mouvement de haut en bas, et me masturba ainsi. Je voyais mon gland, rouge et gonflé, tout près de sa gorge. Je sentais la jouissance arriver… Et puis elle fut là. Mon pénis se contracta plusieurs fois, expulsant le sperme sur sa peau, son cou, et son menton. Silana cessa de bouger. Baissant la tête, en croisant brièvement mon regard, je vis alors sa langue sortir… et la terreur s’empara de moi. Sa langue mesurait une dizaine de centimètres, et se terminait en pointe. Ce n’était pas… humain. Le bout rose s’enroula autour de mon pénis, et passa sur mon gland, léchant le sperme qui y était répandu, et provoquant une nouvelle contraction de mon sexe. J’étais terrifié, et d’un coup me revinrent, avec ma conscience, l’affaire pour laquelle j’étais là, de cet homme qui avait parlé de monstre. Ce vieux fou, avais-je alors pensé.
Silana se releva, à moitié nue, mon sperme coulant sur ses seins et son cou, et me jeta un regard qui me laissa incapable du moindre geste
— Alors, ce café ? fit-elle avec un haussement de sourcils.
Dans son regard, je lisais la victoire et la certitude de me tenir en son pouvoir.
Disciple
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